Pourquoi choisir la Nouvelle-Zélande pour un roadtrip en van ?
Je rêvais depuis longtemps d’un voyage en totale liberté, où chaque jour serait dicté par mes envies et non par un itinéraire figé. C’est en Nouvelle-Zélande que j’ai trouvé ce que je cherchais. Ce pays, situé au cœur de l’Océanie, est une invitation au voyage nomade : vastes espaces, nature préservée, routes panoramiques et une culture tournée vers l’aventure. Rouler en van ici est bien plus qu’un moyen de transport, c’est un mode de vie.
La législation néo-zélandaise est d’ailleurs très favorable aux voyageurs itinérants. Il est possible de pratiquer le freedom camping (camping gratuit sur les terres publiques) à condition de respecter certaines règles, notamment en voyageant avec un van certifié “self-contained” (autonome en eau et en gestion des déchets). Pour en savoir plus, je recommande de consulter le site officiel Govt.nz ou Camping in New Zealand, qui précise les zones autorisées.
Préparer un roadtrip en van : conseils pratiques
Louer un van adapté à mon style de voyage a été la première étape cruciale. Plusieurs loueurs proposent des véhicules tout équipés, du simple van aménagé au véhicule 4×4 avec tente sur le toit. J’ai personnellement choisi un modèle self-contained pour plus de flexibilité. Des entreprises comme Jucy, Maui ou Britz offrent des formules variées selon les budgets et les besoins.
Côté équipements, je recommande de voyager avec :
- Une carte routière papier (très utile dans les zones sans réseau).
- Des applications comme CamperMate ou Rankers Camping NZ pour localiser les spots de camping autorisés.
- Un réservoir d’eau suffisant et des batteries solaires portables pour rester autonome.
La meilleure période pour découvrir la Nouvelle-Zélande en van s’étend de décembre à mars. Les températures sont douces, les jours sont longs, et les routes sont généralement praticables, même dans les régions montagneuses.
Mon itinéraire de rêve : de l’île du Nord à l’île du Sud
Lors de mon voyage, j’ai choisi de commencer par l’île du Nord, avec ses paysages volcaniques spectaculaires et sa forte culture maorie. J’ai atterri à Auckland et immédiatement pris la route vers Rotorua, célèbre pour ses geysers et ses bassins géothermiques. Je recommande vivement une balade au parc de Wai-O-Tapu : un véritable festival de couleurs et de vapeur.
Plus au sud, j’ai fait escale à Tongariro National Park, un véritable coup de cœur. Le célèbre Tongariro Alpine Crossing est une randonnée inoubliable qui traverse cratères lunaires et lacs turquoise. L’avantage du van ? Je dormais la veille au pied du parc pour être le premier sur le sentier au lever du jour.
Après Wellington, j’ai embarqué mon van sur le ferry pour rejoindre l’île du Sud via le détroit de Cook. C’est là que la magie opère : montagnes majestueuses, fjords mystérieux et plages désertes composent un décor sans cesse changeant.
Mes étapes incontournables sur l’île du Sud
Je garde un souvenir saisissant de ma traversée des Alpes du Sud. J’ai conduit à travers le col de Haast pour passer de la côte ouest sauvage à l’intérieur des terres. Voici quelques étapes que je recommande absolument :
- Abel Tasman National Park : endroit parfait pour allier randonnée et kayak, avec des eaux turquoise et une faune marine abondante.
- Franz Josef et Fox Glaciers : facilement accessibles en van, ils offrent une rare opportunité de voir des glaciers à basse altitude.
- Queenstown : la capitale de l’adrénaline, incontournable pour les sports extrêmes, mais aussi pour les panoramas sur le lac Wakatipu et les montagnes du Remarkables.
- Milford Sound : sans doute l’un des plus beaux fjords du monde. J’y suis allé tôt le matin pour éviter la foule, et la lumière dorée sur les falaises noyées de brume valait tous les réveils tôt du voyage.
Respecter la nature et les réglementations locales
Voyager en van en Nouvelle-Zélande implique une certaine responsabilité. Le pays mise énormément sur la préservation de ses paysages uniques. Des règles strictes sont en place pour éviter les nuisances, et les contrôles sont fréquents, en particulier dans les sites naturels protégés comme les National Parks.
Selon le National Parks Act 1980, il est interdit de camper hors des zones désignées dans les parcs nationaux. Le Freedom Camping Act 2011 encadre également les espaces publics. Je conseille de toujours vérifier les panneaux sur place et de consulter les offices de tourisme locaux.
Pour respecter l’environnement, j’ai veillé à :
- Ramener tous mes déchets, y compris biodégradables.
- Utiliser les toilettes prévues à cet effet ou mon van certifié.
- Ne pas laver ma vaisselle ou me laver dans les rivières ou les lacs.
Cette attitude de respect est d’ailleurs largement partagée par les voyageurs que j’ai croisés. On se sent parte d’une communauté consciente de la fragilité de ces écosystèmes.
Le roadtrip en van : une expérience humaine et sauvage
Mon voyage en van en Nouvelle-Zélande restera gravé dans ma mémoire comme l’un des plus beaux périples que j’ai réalisés. C’est un mode de voyage parfaitement adapté aux amoureux de nature, de liberté et de découvertes loin des sentiers battus. Chaque journée m’a offert son lot de rencontres, tant avec les locaux qu’avec d’autres backpackers, mais aussi avec la faune et la flore si singulières de ce petit coin du monde.
Rouler à son propre rythme sur les routes sinueuses des fjords, s’arrêter au hasard d’un point de vue, passer la nuit face à un lac ou sous un ciel étoilé, c’est une manière de voyager qui reconnecte à l’essentiel. Si vous êtes à la recherche d’authenticité, de paysages à couper le souffle et d’une immersion totale dans la nature, alors un roadtrip en van en Nouvelle-Zélande est une aventure que je vous recommande sans hésitation.
Enfin, pour bien préparer votre séjour, pensez à visiter le site de l’office de tourisme : NewZealand.com. Vous y trouverez des informations pratiques, des cartes interactives et des idées d’itinéraires adaptés à votre durée de séjour.